750 grammes
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Critiques (g)astronomiques

4 mars 2009

Paris

L’Arpège

Note sur 20 : 18,25

Table testée en 2007 et 2008.

3 étoiles Michelin

Alain Passard ne trompe personne avec ses conneries de potager dans la Sarthe. Ce mec est un génie, alors qu’il cesse de se cacher derrière des poireaux et autres courgettes !

 

Lasserre

Note sur 20 : 17,75

Table testée en 2008.

2 étoiles Michelin

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté. »

Le GRAND restaurant, comme une image d’Epinal.

Cuisine sans génie mais sans faute.

 

Le Grand Vefour

Note sur 20 : 17,5

Table testée en 2009.

2 étoiles Michelin

On y va en pèlerinage. Non pas à la recherche d’une perfection culinaire perdue (le Véfour ne mérite clairement plus sa 3ème étoile), mais en quête d’un lieu stratifié par les siècles. C’est beau et chaud.

 

Alain Sanderens

Note sur 20 : 16,5

Table testée en 2007.

2 étoiles Michelin

Il a renoncé à sa 3ème étoile pour créer un lieu plus décontracté. Effectivement, les serveurs sont relax. J’en ai même entendu un émettre un long et sonore rot. Pour le reste, cadre branchouille et froid. Le patron aurait mieux fait d’ouvrir un PMU et de distribuer des jambons beurre.

 

Le relais Louis XIII

Note sur 20 : 16,5

Table testée en 2007.

2 étoiles Michelin

Si j’étais Louis XIII, je leur ferais un procès pour usurper mon nom de la sorte. Cuisine tout juste ducale et loin d’être royale, bref, un crime de lèse-majesté.

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4 mars 2009

Lyon

L’auberge du Pont de Collonges

Note sur 20 : 18

Table testée en 2007

3 étoiles Michelin

Aller chez Paul Bocuse, c’est un peu passer de l’autre côté du miroir. Saluer en vrai le monsieur qui ornait les bouquins de cuisine que votre maman avait en sa cuisine dans votre enfance. Monsieur Bocuse est usé, mais vu la cohorte de MOF membres de la brigade, pas de souci, la relève est assurée.

Attention, si vous prenez le menu dégustation, vous allez en prendre plein le palais, mais aussi plein le ventre. La soupe VGE aux truffes est l’obstacle par excellence, avec sa croustade à ingérer avant de boire le bouillon.

Parmi les annexes, préférer le Sud à l’Est.

 

Léon de Lyon

Note sur 20 : 17,75

Table testée en 2007

2 étoiles Michelin

Monsieur Lacombe a fermé le vaisseau amiral, mais continue d’exploiter des annexes fort honnêtes. « Léon de Lyon », c’était du lourd. De l’héritage, puisque le restaurant se transmettait dans la famille. De l’héritage, avec tous ses plats gras et en sauce typiquement lyonnais. Un anachronisme malheureusement disparu.

 

Nicolas Le Bec

Note sur 20 : 17

Table testée en 2007

2 étoiles Michelin

Il est doué, le petit Nicolas, mais il lui reste du chemin à parcourir avant de suivre la trace des aînés, et pouvoir installer ses annexes, habitude tellement lyonnaise.

 

Têtedoie

Note sur 20 : 17

Table testée en 2007

1 étoile Michelin

L’adresse typique lyonnaise, référence qui sert de modèle… à une annexe.

Du très bon, en un cadre classique.

 

Pierre Orsi

Note sur 20 : 16,75

Table testée en 2008

1 étoile Michelin

Le patron est corse, alors on m’accuserait de partialité…

4 novembre 2007

Lille

L’écume des mers

Note sur 20 : 14,5

Table testée en 2006

Petit frère de la mythique « Huîtrière », ce restaurant propose lui aussi un bel éventail de poissons et fruits de mer. Cadre de brasserie, chic et océanique.

http://www.ecume-des-mers.com 

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La terrasse des remparts

Note sur 20 : 14,5

Table testée en 2005

Décor historique (tour érigée en 1620 lors d’un agrandissement des remparts) abritant une belle cuisine. Pas suffisamment belle pour justifier le prix, mais le décor explique le reste.

http://www.terrassedesremparts.fr 

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La tête de l’art

Note sur 20 : 14,5

Table testée en 2006

En guise d’introduction à cette adresse, et pour en expliquer le nom, ses propriétaires ont écrit : « la cuisine est un art (…) sans se prendre la tête ». Ils nous auront au moins épargné l’explication du jeu de mots « tête de l’art », c’est déjà ça… heureusement, contenu (cuisine) et contenant (décor) font preuve d’un vrai raffinement.

http://www.latetedelart-lille.com 

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Estaminet « Chez la vieille »

Note sur 20 : 13,5

Table testée en 2007

Plats sans originalité ni finesse, mais goûteux et à prix doux. Cuisine et décors flamands. Adresse conviviale, à réserver aux sorties entre amis.

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Alcide

Note sur 20 : 13

Table testée en 2006

Avec des atouts pareils (brasserie fondée en 1830 et située près de la Grand’Place), on espérait mieux qu’une rénovation frigide. Bref, cadre quelconque, et cuisine à l’avenant. Dommage, car un grand potentiel sommeille ici.

http://www.ruedesrestos.com/restaurateurs/alcide 

4 novembre 2007

Tours

Charles Barrier

Note sur 20 : 16,25

Table testée en 2007

1 étoile Michelin

Un menu long comme le bras, véritable récital. Sans fausse note.

Très belle carte des vins.

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Le martin bleu

Note sur 20 : 14,25

Table testée en 2007

Bonne adresse, qui fait la part belle aux poissons du cours d’eau local : la Loire. Saumon, brochet, anguille, sandre, alose, tanche, perche… sont ici à l’honneur.

4 novembre 2007

Strasbourg

Chez Yvonne

Note sur 20 : 13,5

Table testée en 2004

Winstub typique, avec tout ce que ça suppose de lourdeur, aux murs comme dans l’assiette. Mais Chirac et Köhl ont fait bombance ici, et vu l’appétit du premier et le ventre du second, vous pouvez y aller les yeux fermés.

http://www.chez-yvonne.net

http://www.cartesurtables.com/templates/restaurant-strasbourg_chez_yvonne-267-2.html

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4 novembre 2007

Lens

L’Arcadie II

Note sur 20 : 13,5

Table testée en 2007

On pourrait dire de ce restaurant qu’il s’agit du meilleur de la ville. Mais on va plutôt donner dans l’honnêteté, et dire que c’est le seul restaurant digne de ce nom de la ville. Cadre spacieux mais au blanc trop immaculé, les patrons étant des bobos de province, i.e. des bobos avec encore moins d’épaisseur que leurs fades cousins. A leur décharge, une décoration pittoresque ferait tache dans cette ville sans âme. Pour la nourriture : entrée correcte, plat goûteux et dessert insipide (encore heureux que ces adjectifs aient mérité cet ordre plutôt qu’un autre).

http://www.restaurant-arcadie2.com

(le site parle de « cuisine gastronomique »… les cuistres !)

4 novembre 2007

Sète

Le grand bleu

Note sur 20 : 13

Table testée en 2007

« Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus (…) Une bonne petite niche », comme le chantait Brassens dans sa « Supplique pour être enterré sur une plage de Sète ». Belle adresse pour finir sa vie quand on est un fruit de mer ou un poisson. Pour les autres mets, on peut rêver meilleure fin, et partant, meilleure table.

24 octobre 2007

Paris - 04

L’ambroisie

Note sur 20 : 18,5

Table testée en 2007

3 étoiles Michelin

En donnant un nom pareil à son établissement (l’ambroisie est la nourriture des Dieux pour les anciens Grecs), Bernard Pacaud a mis la barre très haut. En l’installant sur la plus belle place de la plus belle ville du plus gastronome des pays, il l’a mise très, très haut. Et très, très haut, on mange très, très bien. Peut-être le meilleur repas de ma vie. Les plats étaient classiques, et leur composition ne m’a guère surpris. Rien d’original donc, sauf une chose : la perfection. Du « zéro défaut » auquel le commun des mortels ne vous a pas habitué. Mais on est sur l’Olympe, rappelez-vous. Du cadre (vieil hôtel particulier place des Vosges) au service (du sur-mesure, cousu main, majordome ou complice selon votre humeur, anticipant chaque désir ou mouvement, omniprésent mais invisible, jamais envahissant), en passant par la cuisine, évidemment. Et là, que dire ? Un seul exemple, trivial mais tellement révélateur. En pastichant le camembert Président, on pourrait dire de Pacaud : « Vous n’aviez jamais mangé de petits pois. » Ça n’a l’air de rien, mais découvrir le goût du petit pois, grâce à un choix de l’ingrédient et un souci de la cuisson parfaits, c’est plus qu’une expérience. C’est une révélation.

 

La critique d’un vrai pro :

http://www.chazallet.com/blog/restaurant/chronique/repas/ambroisie-repas-050712.asp

 

L’Osteria

Note sur 20 : 15

Table testée en 2008 et 2009.

Si vous aimez les gnocchi, et même ou surtout si vous n’aimez pas les gnocchi, courez-y, car cela signifie que vous n’avez jamais encore goûté de véritables gnocchi. Fondantes à souhait. Un régal. Adresse pour initiés, car aucune devanture ne signale qu’il y a un restaurant derrière la porte. Le genre de luxe qu’on peut se permettre quand on est sûr d’être toujours plein.

 

21 octobre 2007

Porquerolles

Le mas du langoustier

Note sur 20 : 15,75

Table testée en 2007

1 étoile Michelin

Rien à dire. A écrire, en revanche, ça pourrait prendre des pages et des pages, tant tout ici est bien vu. Cadre idyllique (restaurant lumineux au sein d’une belle propriété, elle-même isolée sur cette île préservée et ensoleillée). Cuisine goûteuse et originale, bien servie par d’étonnants vins insulaires.

http://www.langoustier.com

21 octobre 2007

Trélon

Le framboisier

Note sur 20 : 13,75.

Table testée en 2004 et 2005.

Si vous passez dans ce coin de France (ce que je ne vous souhaite pas), vous pourrez vous attabler au Framboisier (ce que je vous souhaite).

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